Pornichet, entre pierres et mer

Nichée sur la Côte d'Amour, à l'extrémité orientale de la Baie de la Baule, Pornichet est une ville aux multiples facettes. A la fois cité balnéaire très touristique, ville de charme et petit bourg tranquille, Pornizhan (en breton) ne montre pas le même visage selon que l'on se trouve en bord de mer ou devant son célèbre Bidule, par exemple.

Ancienne trêve (comprenez quartier) de Saint-Nazaire, la commune de Pornichet existe depuis un décret datant de 1900. Composée de territoires provenant de Saint-Nazaire et Escoublac, toutes deux communes limitrophe aujourd'hui encore, la ville de Pornichet s'est développée au milieu du 19e siècle grâce au tourisme balnéaire. A l'heure actuelle, les résidences secondaires représentent les deux-tiers des habitants de la ville.

Amoureuse des vieilles pierres et des belles architectures, j'ai récemment eu le plaisir de découvrir une petite partie du centre ville de Pornichet (le côté "ville de charme" dont je parle plus haut), où les villas rivalisent de beauté. Là, cachées derrière de grands immeubles modernes et assez peu esthétiques qui font face à la mer, maisons et bâtisses d'une autre époque livrent, elles, aux visiteurs tous leurs charmes et leurs singularités.

A Pornichet, même la Chapelle Notre Dame des Dunes est entièrement construite en pierre et ornée de jolis détails qui rendent son architecture unique. Celle-ci a été édifiée au 20e siècle et s'intègre parfaitement bien dans le paysage pornichétin.

Une fois dans ses petites rues bordées de merveilles, on ne sait plus trop où donner de la tête et de l'objectif pour ne manquer aucune des beautés de Pornichet. Au milieu de toutes ces maisons magnifiques et uniques, je me suis un peu sentie comme une abeille voletant de fleurs en fleurs, essayant de capter l'essence, l'histoire de chacune de ces villas, sans cesse attirée par la suivante.

Notre parcours a été plus que désordonné et j'aurais donc bien du mal à vous donner un itinéraire à suivre ! Je peux vous donner un point de départ, l'Avenue des Moulins, et un point d'arrivée, le Boulevard des Océanides. Entre les deux, le mieux (comme souvent selon moi), c'est de vous laisser porter par vos pas et votre regard, de ne pas résister à l'attraction qu'exerce sur vous cette petite tour qui dépasse légèrement derrière ce bâtiment, d'aller voir de plus près (mais pas trop quand même) ce détail d'architecture qui fait toute la différence, d'essayer de capter la couleur éclatante de cette fleur qui embellie une façade déjà magnifique ...

Pornichet étant une ville balnéaire, inévitablement, dans toutes ses rues, on entend le bruit des mouettes et des goélands, on sent la brise marine contre sa peau et dans ses cheveux et, à un moment, on aperçoit la mer qui danse au loin, encore plus loin que le bout d'une rue. A ce moment là, inévitablement (pour moi en tout cas) l'envie de la voir de plus près, d'y tremper les pieds, de l'entendre s'écraser contre les rochers se fait alors de plus en plus grande.

Une fois arrivés sur la Plage des Libraires, longue de deux kilomètres et très fréquentée durant cet après-midi de juillet, nous avons décidé de marcher en direction du port de plaisance afin d'observer toute la baie. Là, depuis la plage, on a observé les quelques maisons anciennes qui ont résisté à l'urbanisation du front de mer et le port d'échouage à marée basse.

Une fois sur le Boulevard du Port et sur le pont qui enjambe la mer, on a pu observer la Roche Doloire, quelques pêcheurs à pied qui profitaient de la marée basse et un petit bout de la Pointe du Bé (aussi appelée Pointe du Bec) avec en fond la mer, à perte de vue, et l'horizon seulement entrecoupé par un phare esseulé et des silhouettes de cargos.

Et puis on a repris notre balade vers l'entrée du port, en empruntant la jetée, en profitant de la magnifique vue sur la baie, en observant déjà le ballet incessant des bateaux et voiliers qui allaient et venaient dans le port.

Une fois au bout de la jetée, juste à l'entrée du port et face au phare, on s'est assis pour mieux profiter de tout ce qui s'offrait à nos yeux : l'immense Baie de la Baule avec au loin le Pouliguen et la pointe de Penchâteau ; la Baule et ses constructions tantôt anciennes, tantôt modernes, mais toujours imposants (le repère pour savoir où commence Pornichet et où finit la Baule, ou l'inverse, c'est l'Opération Mazy, des immeubles en forme de vagues construit en 1979) ; le front de mer de Pornichet ; son joli phare surmonté de gardiens à plumes ; la mer qui scintille et ondule doucement sous la caresse du vent ; et le spectacle incessant de ces embarcations plus ou moins grandes, plus ou moins rapides, qui voguent vers la baie ou l'horizon en fendant la mer, fiers, libres.

On aurait pu rester là bien longtemps, captivés par toutes ces jolies choses mais le soleil chauffait notre peau et l'envie de se rafraîchir en trempant les pieds dans la mer, a été plus forte. Et c'est sur le mignon petit bout de plage entre le pont qui mène au port et la Pointe du Bé, au milieu des pêcheurs à pied, qu'on a finalement profité de la mer ...

---

Une petite carte pour situer ce dont je vous ai parlé :

Copyright Mairie de Pornichet

Épinglez-moi !

14 Replies to “Pornichet, entre pierres et mer”

  1. Je suis fan de tes photos

    1. Merci beaucoup, ça me touche 🙂

  2. Merci pour tes magnifiques photos! Ma belle-mère habite Pornichet, donc je m’y rends assez régulièrement et c’est vrai que les villas sont vraiment magnifiques là-bas!!

    1. Merci à toi 🙂 C’est vraiment de belles maisons oui, elles sont grandioses avec un petit côté poétique, c’est un régal pour les yeux !

  3. Superbe balade. Et comme tu dis il n’y a rien de tel que de se laisser porter pas nos pas.

    1. Merci Sabrina ! Et oui, le hasard fait toujours bien les choses ^^

  4. C’est vraiment très beau

    1. C’est une ville jolie et très agréable pour une balade photographique 😉

  5. Nous y sommes allés en vacances il y a quelques années et nous avions beaucoup aimé. La plage est super pour les enfants et il y a en effet de sacré belles maisons. Nous avions loué des vélos pour nous balader le long de la côte qui après la Baule est plus découpé et cache quelques petites criques. De beaux souvenirs merci.

    1. 🙂 tu avais écrit un article dessus (je me souviens pas du tout de l’avoir vu passer) ? J’adore ces grandes et maisons qui font à moitié châteaux, j’aimerais bien voir l’intérieur de l’une d’elles un jour ! Vous aviez logé où ? Vous vous étiez baladés le long de la Vélocéan ? J’ai envie de le faire depuis un moment maintenant, on a failli cet été et puis finalement on a encore repoussé …

  6. Je n’avais pas écris sur Pornichet même car je n’avais pas assez de photo pour illustrer (Nous y sommes allés en 2014 et j’étais encore à des années lumière de créer un blog voyage). Mais j’avais publié deux articles un sur les marais salants et un autre sur la côte sauvage du Pouliguen.

    https://www.famillefrancetrotteuse.fr/marais-salants-de-guerande/
    https://www.famillefrancetrotteuse.fr/la-cote-sauvage/

    1. J’ai regardé tout ça c’est chouette d’avoir ton point de vue sur ces endroits que j’aime beaucoup 🙂

  7. Très belles photos ! Nous sommes passés à Pornichet (https://laptitefamillebaroudeuse.wordpress.com/2017/08/13/de-guerande-a-nantes-suite-et-fin-de-notre-sejour-au-sud-de-la-bretagne/) mais malheureusement le temps n’était pas de la partie. J’avoue que nous nous sommes faits un avis un peu rapide en présence des immeubles assez laid le long de la plage, ton article nous donne finalement envie d’y retourner et de flâner davantage dans ces rues. Merci !

    1. Merci, ça me fait vraiment très plaisir de lire ça !
      Il y a tant de trésors sur cette belle côte, il faut y aller et y retourner encore et encore pour les voir tous !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.