Six ans après le premier volet du Gardien du Temple, la compagnie La Machine a de nouveau envoûté Toulouse avec un opéra urbain spectaculaire. Cette fin octobre, une parenthèse enchantée s'est ouverte et a mis des milliers d’étoiles dans les yeux des petits et grands enfants, malgré le gris du ciel, malgré la pluie. Et, pour l’occasion, Ariane et Astérion, protagonistes du premier opus, étaient accompagnés de la dernière création de la compagnie : Lilith.
Cet article participe au rendez-vous mensuel d'écriture #EnFranceAussi, créé par Sylvie du blog Le Coin des Voyageurs. Pour ce mois de novembre le thème, "Parenthèse urbaine", est porté par Annabelle, du blog Matante A. J'ai fait le choix de vous proposer une parenthèse urbaine "un peu" hors du commun, exceptionnelle, et de fait impossible à reproduire (malheureusement). Mais cet opéra singulier, qui s'est déroulé en plein cœur de la ville, était une belle manière de vous montrer Toulouse différemment. Pendant trois jours, elle est devenue la scène d'un théâtre mythologique et poétique pour des géants de bois et de métal. Lors d’un spectacle de rue tel que celui-ci, les édifices et le moindre détail d’architecture peuvent se révéler sous un jour nouveau. Ils offrent un décor unique, un écrin, qui révèle la beauté de ces créatures géantes … ou peut-être est-ce l’inverse... Dans tous les cas, l’alliance du charme de la Ville Rose à l’aspect majestueux de ces Machines nous a permis de voir de merveilleux tableaux urbains.
Lilith, du Hellfest à un opéra urbain à Toulouse
Si vous souhaitez en savoir plus sur la Compagnie La Machine ainsi que sur Ariane et Astérion, je vous invite à lire mon article : Le Gardien du Temple, quatre jours de féerie à Toulouse
Femme-scorpion de bois, de métal et de cuir, Lilith a été pensée et créée pour le festival métal Hellfest qui se déroule depuis 2006 à Clisson, en Loire-Atlantique. Deux années de constructions ont été nécessaires pour assembler cette créature impressionnante de 38 tonnes, 11 mètres de haut, 14 mètres de long et 10 mètres de large une fois entièrement déployée.
Finalisée début 2024, elle a supervisé le Hellfest, avec succès, pour la première fois en juin de cette année. Elle restera désormais sur site, même en dehors de la période du festival, afin de favoriser le tourisme à Clisson. Sauf, bien sûr, si d’autres missions, comme en cette fin octobre, lui sont confiées à Toulouse ou ailleurs …
Pour visionner des vidéos autour de la construction de Lilith, je vous conseille cette playlist YouTube du Hellfest : La Gardienne des Ténèbres
"Le Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres", un spectacle en trois actes
Comme pour le premier volet du Gardien du Temple, une histoire a été imaginée et écrite pour accompagner la déambulation des Machines dans la ville. Elle explique les liens entre les trois créatures, leurs interactions et donne les clés pour saisir tous les ressorts de cette pièce de théâtre mécanique et féerique.
Voici le prologue, extrait du livret du spectacle, pour vous permettre d’avoir une idée de l’intrigue :
« Chassée du jardin des Hespérides, Lilith, la femme-scorpion, a trouvé refuge dans les profondeurs de la Terre. Libérée par Hadès, roi des enfers, elle erre de ville en ville à la recherche d’âmes damnées pour agrandir son peuple et son pouvoir. Puissante et effrayante, elle contrôle les éléments : le vent et le feu. C’est à Toulouse en 2024, ville-labyrinthe, qu’elle vient chercher de nouveaux adeptes. Assemblant les signes prodigieux, elle tente d’ouvrir un passage vers l’au-delà. »
Je ne reviendrai pas ici dans le détail sur l'histoire, je donnerai seulement les grandes lignes. Pour consulter l’intégralité du livret du spectacle, rendez-vous sur le site de Toulouse Métropole
Qui dit opéra urbain, dit forcément musique ! Tout au long de leur déambulation, les Machines ont été accompagnées par des mélodies et parfois des chants. Contrairement au premier spectacle où les musiciens effectuait le parcours avec les géants, cette fois-ci, seules quelques scènes avaient de la musique "live", pour les autres la musique était enregistrée et diffusée par des enceintes.
En plus de cette bande son musicale, les Machines produisent des sons... ou plutôt les Machinistes reproduisent les grognements, incantations, etc. qui permettent de donner un supplément de réalisme à ces créations extraordinaires. C'est donc un spectacle qui se regarde, qui s'écoute, ... qui se vit tout simplement !
En 2018, j’avais assisté au spectacle seule, puis accompagnée de Nico, puis Solène nous avait rejoint. Cette fois-ci, un bout de ma famille a fait le déplacement pour en prendre les yeux avec nous. Mes neveux, fans de la Halle de la Machine (et d’Astérion !), étaient impatients de voir les créatures au cœur de la ville pour la première fois… au moins autant que je l'étais de regoûter à ce sentiment de vivre moment suspendu !
Vendredi : Acte I – Les apparitions des protagonistes de cet opéra urbain
Dès le vendredi matin, nous sommes donc partis à la recherche des trois géants dans les rues de la Ville Rose. Parés de notre livret de spectacle, éclairés par quelques indices glanés ça et là, nous avons fait le choix de prendre le métro jusqu’à Saint-Cyprien, puis de rejoindre les bords de Garonne au niveau du Pont Saint-Pierre.
« Accrochée » à l’emblématique Dôme de la Grave, Ariane était déjà au centre de l’attention. Posée à côté de cet édifice monumental, elle qui est d’ordinaire si grande et imposante paraissait moins volumineuse, plus vulnérable. Elle semblait aussi bien moins « mécanique », sans l’attirail qui lui permet habituellement d’avancer, presque comme si elle était devenue une vraie araignée…
Après l’avoir admirée sous toutes les soudures, nous avons continué notre progression sur le Pont Saint-Pierre. De là, nous avons aperçu des structures métalliques qui semblaient prêtes à s’enflammer pour accomplir un destin funèbre … Nous avions trouvé les signes prodigieux dont Lilith allait avoir besoin pour ouvrir sa Porte des Ténèbres.
Nos pas nous ont ensuite conduit sur la place du Capitole. Devant cet édifice, avouons le plutôt remarquable, se trouvait une créature elle aussi majestueuse et grandiose : Astérion. Nous l’avons observé dans ses moindres détails (dont certains que ma sœur n’avait pas vu jusqu’à présent !), impatients de le voir prendre vie grâce aux machinistes.
Notre promenade s’est terminée sur la place Saint-Sernin où se trouvait la femme-scorpion au cœur de cette nouvelle intrigue. En attendant d’accomplir sa sombre mission, Lilith, superbe et spectaculaire, était perchée sur le toit du musée Saint-Raymond. Grâce au zoom de l’appareil photo, nous avons pu regarder un peu plus les détails de sa réalisation afin de patienter jusqu’au lendemain.
Pour des raisons d’organisation interne, nous n’avons pas assisté à son réveil vendredi soir mais nous avons bien sûr regarder quelques photos et vidéos sur Internet.
Samedi : Acte II - De l'ensorcellement à l'attaque d'Ariane
Le réveil de Lilith
Pour cette première journée de déambulation, tous les indices laissaient penser que Lilith serait la première à s’élancer dans la ville. Nous avons donc rejoint la place Saint-Sernin, accompagnés d’une pluie fine qui n’entamait en rien notre joie et notre impatience. Descendue de son joli perchoir de la veille, la femme-scorpion et les détails de sa réalisation étaient alors plus facilement observables.
Comme pour Astérion en 2018, nous avons d’abord vu sa cage thoracique bouger au son d’une respiration posée. Puis, sa tête s’est animée, oscillant légèrement ; de la fumée sortait de son nez et, enfin, ses yeux d’un bleu-gris très clair se sont ouverts. Quelques minutes plus tard, c’est son corps tout entier qui s’est mis en mouvement, donnant définitivement vie à cette création extraordinaire.
Une fois la toile tissée par Ariane pour empêcher Lilith de se déplacer rompue, celle-ci a commencé son exploration de la ville, à la recherche d’Astérion. Ses pattes, à mi-chemin entre celles d’un crabe et d’une araignée, ont foulé les pavés pour rejoindre la rue du Taur. La beauté de cette scène, Lilith au milieu des façades multicolores toulousaines, s’est imprimée sur ma rétine, et pour longtemps.
La rencontre d’Astérion et Lilith
Parvenue sur la place du Capitole, Lilith s’est frayée un chemin parmi la foule pour rejoindre Astérion, encore endormi. Alors qu’elle n’était qu’à quelques mètres de lui, le colosse s’est finalement éveillé, laissant apparaître ses beaux yeux bleus. Cette première rencontre entre les deux Machines, déjà un beau moment en soi, a été magnifié par la prestation de l’orchestre depuis le balcon de l’édifice.
Voir ces deux géants, côte à côte, avec en toile de fond le majestueux Capitole, était déjà beau en soi… Mais voir le réalisme de leur interaction, avoir l’impression qu’ils échangent un regard alors que leur main se frôlent engendrait encore une émotion supplémentaire. Au-delà de la beauté de ces œuvres mouvantes, c’est aussi la précision avec laquelle elles s’animent qui est à couper le souffle.
Astérion et Lilith explorent Toulouse
Cet instant de grâce passée, les deux Machines ont chacune pris une route différente, se livrant à un jeu d’exploration et de cache-cache dans les rues. Le public s’est alors scindé pour suivre l’un ou l’autre des géants. Nous voulions au départ marcher avec Astérion mais la foule compacte qui l’accompagnait et nos besoins en ravitaillement divers ont fait changer nos plans.
Une fois caféinés pour certains et revigorés par quelques douceurs sucrées pour d’autres, Lilith s’est présentée d’elle-même à nous sur la place Wilson. Nous avons décidé de lui emboîter le pas, pour finalement retrouver Astérion au début des allées Jean Jaurès. Sous l’arche naturelle des arbres, ils ont offert un nouveau moment plein de douceur au public avant de se séparer à nouveau.
Notre minotaure préféré s’est engagé sur les allées et nous l’avons suivi, observant ses mouvements, si précis et réalistes. Au niveau du Canal du Midi, il a fini par retrouver Lilith. Alors que les deux géants débutaient un tango au son de l’orchestre, nous avons rebroussé chemin pour aller reprendre des forces avant de retrouver Ariane pour l’après-midi.
Les premiers pas d’Ariane dans la ville
Descendue de son observatoire dans la matinée, Ariane s’est animée pour retrouver Astérion et Lilith (et pour notre plus grand plaisir). Pour elle aussi, la décomposition des mouvements est telle qu’on a le sentiment de voir une véritable araignée se déplacer. Et le cadre du Pont Saint-Pierre avec le Dôme de la Grave en arrière-plan rend ce spectacle encore plus magnifique et impressionnant.
Après un demi-tour sur la place Saint-Pierre, cette Machine hors norme a arpenté les rues du quartier Saint-Cyprien en compagnie d’une foule nombreuse. Voir Ariane se déployer, étirer ou rétracter ses longues pattes articulées au cœur de la ville est toujours un moment sensationnel. Celui-ci s’est terminé au début du Pont-Neuf, sous la neige, ajoutant encore à cette parenthèse enchantée.
Les titans au Capitole
Pour le dernier acte du samedi, et notre premier de nuit, nous avons rejoint la Place du Capitole. Astérion et Lilith s’y trouvaient déjà et nous pensions les suivre dans la ville avant un supposé final à trois sur la place. En fin de compte, les géants ne se sont éveillés qu’au moment où de longues pattes articulées ont fait une apparition remarquée par la rue du Poids de l’Huile…
Et voilà les trois Machines, encore plus fascinantes avec les éclairages nocturnes, qui s’animent en un même lieu pour une scène saisissante. Ariane fait reculer les deux autres, se grandit encore plus qu’elle ne l’est déjà, il y a de la fumée, des jets d’eau, les ombres massives s’agitent sur le Capitole, la musique s’intensifie … Quel moment d’éclat ! Que de frissons ! Quelle claque visuelle !
Lilith en quête des signes prodigieux
Puis, Astérion s’engouffre dans la rue Lafayette ; Lilith, elle, se dirige vers les bords de Garonne, laissant Ariane seule sur la place. Nous suivons la femme-scorpion, empruntons les rues adjacentes pour la dépasser et marcher devant elle en se retournant pour l’admirer, encore et encore. La pluie redouble sur Toulouse mais le public est bien présent et rien ne semble pouvoir entamer l'allégresse générale face à ce spectacle unique.
Arrivée sur la place Saint-Pierre, Lilith retrouve un des signes prodigieux dont elle a besoin pour ouvrir la porte des Ténèbres. Celui-ci s’élève et s’embrase au son des incantations de la femme-scorpion. Une fois cette première clé "activée", elle s’assoupit sur la place Saint-Pierre au son des applaudissements de la foule, conquise par cette première journée de déambulation.
La pluie m'a empêchée de prendre des photos sur la Place Saint-Pierre, il faudra donc vous l'imaginer !
Dimanche : Acte III - De la quête des signes à la Porte des Ténèbres, suite et fin de cet opéra urbain
L’éveil d’Astérion
Pour commencer cette dernière journée, nous avons pris le chemin de la Place du Salin pour rejoindre Astérion. La veille au soir, pendant que Lilith activait le signe prodigieux, lui réalisait la tromperie de cette dernière et recevait ses ailes en cadeau des dieux pour l’aider à renvoyer la femme-scorpion dans les ténèbres.
Ainsi paré, le Gardien du Temple avait encore davantage de prestance et l’émerveillement dans les yeux des petits et grands était total. Une fois ses bras et ailes étirés, il a fait demi-tour vers la Garonne. Pour le suivre, nous avons dû presser le pas à mesure que sa foulée à lui accélérait. C’est au presque galop qu’il nous a finalement semé dans la foule trop dense qui l’accompagnait sur le Quai de Tounis.
La poursuite de la quête des signes prodigieux pour Lilith
C’est là que sa route a de nouveau croisé celle de Lilith. Lancée dans sa quête des signes prodigieux, elle a traversé le Pont-Neuf, nous offrant une vision singulière et marquante. Une femme-scorpion sur le Pont-Neuf… une machine immense, à la fois onirique et réaliste, dans un décor si familier. Puis, Astérion s’est engagé sur le pont à son tour, redoublant la magie de ce moment.
Leur « course poursuite » s’est arrêtée quand Lilith a trouvé refuge sur le Cours Dillon. Elle a ensuite regagné la rive droite et ça a été l’occasion, pour nous, de la revoir de très près et de la suivre à nouveau. Sa déambulation s’est achevée au bord de la Garonne, avec l’activation d’un deuxième signe prodigieux. L’occasion rêvée de l’immortaliser avec l’incontournable Dôme de la Grave que j’aime tant.
Le Gardien du Temple tente d’arrêter Lilith
Pour l’avant-dernière scène de ce fabuleux opéra urbain, nous avons encore une fois rejoint notre colosse aux yeux bleus. Désormais seulement à deux, nous l’avons suivi sur le Pont Saint-Pierre où ses ailes étincelaient sous un rayon de soleil plus que bienvenue. Et toujours ce magnifique Dôme toulousain pour nous offrir un panorama encore plus remarquable…
Après Ariane la veille, c’est Astérion qui a emprunté l’artère principale de Saint-Cyprien, la rue de la République. Et, grâce à une de nos connaissances, nous avons eu la chance d’assister au défilé du géant depuis un appartement. Le voir à cette hauteur est une expérience encore différente … mais l’impression de gigantisme et l’enchantement eux sont toujours là !
En cette fin de journée, la foule devenant de plus en plus compacte, nous avons fait le choix de prendre un peu de distance et d’attendre Lilith à son point d’arrivée. Sur le Quai de l'Exil Républicain Espagnol, il y avait encore peu de monde et, en prime, la possibilité de voir encore une fois Astérion sur le Pont-Neuf et Lilith avec le Dôme de la Grave !
Le dernier réveil d’Ariane
Scène de nuit, jour 3. Nous avions décidé de passer un moment avec Ariane que nous avions un peu délaissé jusque-là. C’est sur la Place du Capitole que nous avons retrouvé la belle endormie. De nuit, les Machines prennent réellement une autre dimension… Dans cette semi pénombre, elles occupent encore davantage le regard et on en oublie presque les Machinistes.
Imposante et majestueuse, Ariane a parcouru la rue d’Alsace-Lorraine sous nos yeux ébahis. Ses agitateurs ont précautionneusement évité le mobilier urbain et les arbres tout en s’attachant à reproduire des mouvements les plus réalistes possibles. Une prestation impressionnante et notable, au moins autant que la création à animer !
Près d’Esquirol, sa route a croisé celle d’Astérion. Paré de sa torche enflammée, il a suivi sa demi-sœur en direction du Pont-Neuf. Des étoiles plein les yeux, je les ai observé progresser dans cette si belle ville, consciente de ma chance que j’avais de vivre ce moment hors du commun. Un instant unique, vécu à l’unisson avec des milliers de personnes, une joie partagée comme on en vit peu dans une vie.
Le grand final de cet opéra urbain spectaculaire sur le plus vieux pont de Toulouse
Trouver une petite place pour pouvoir voir le Pont-Neuf, et donc la scène finale, n’a pas été simple. Mais la finalité valait bien de se tordre un peu le cou et de se hisser sur la pointe des pieds de temps en temps ! L’Hôtel-Dieu paré de ses lumières nocturnes, la Garonne scintillante, l’orchestre installé sur la partie restante du Pont de la Daurade … le cadre était beau, le spectacle pouvait commencer !
Arrivant de la rive gauche, Lilith se dirigeait vers les signes prodigieux et la Porte des Ténèbres enflammée. A l’opposé, les longues pattes d’Ariane, suivie d’Astérion, commençaient à fouler le sol du Pont. Tout autour, des milliers de personnes captivées attendaient avec impatience, et peut-être déjà une pointe de nostalgie, le dénouement de ces trois jours exceptionnels.
Un utime combat a débuté entre Lilith et Ariane, face à face, leur silhouette se détachant parfaitement sur le ciel entièrement noir. A ce moment précis, avec cette luminosité et à cette distance, il était vraiment possible de croire que les Machines bougeaient d’elles-mêmes, sans intervention humaine. L’illusion était totale et la magie complète.
L’affrontement s’est achevé avec l’extinction de la Porte des Ténèbres grâce aux canons à eau (intervention divine de Poséidon) et la défaite de Lilith. Cette parenthèse fantastique et poétique de trois jours s’est refermée avec la rituelle, et toujours aussi magique, chute de « neige » sur le Pont-Neuf. Comme pour saupoudrer une dose de féérie supplémentaire et ajouter de la joie au bonheur.
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Waou, tellement beau je t’envie! Comme j’aurai aimé suivre ces géants, merci pour la balade urbaine
En 2004 je vivais à Nantes, j’ai suivi Royal de luxe avec la marche de l’éléphant et la petite géante, c’était grandiose, souvenir souvenir…
T’es photos sont splendides. Un jour il faudra que je viennent les voir!!
quelle expérience! ça a l’air vraiment magique!
Merci Pauline pour cet article très complet et tes magnifiques photos. Je suis retombée en enfance le week-end dernier. Je garde précieusement le livret aussi. Les images sont tellement belles !
Eh bien, moi qui pensais que notre Père Fouettard en Lorraine incarnait le summum de l’effroi (surtout pendant les fêtes de Noël !), je crois qu’il a trouvé des rivaux encore plus terrifiants !
Un week-end enchanteur, j’aurais trop aimé y être (pas sûr pour le bain de foule mais l’expérience avait l’air incroyable). Vous avez une chance inouïe Nantes et Toulouse d’avoir ces fabuleuses machines.
Ton texte est très beau également, comme un opéra, on avait l’impression d’être avec toi.
Ca doit être quelque chose, je suis allée au Hellfest 2 ans trop tôt ! 😀
C’était trop bien ! Pas d’excuse pour la prochaine édition, il faut venir à Toulouse.
Je rêve de voir le minotaure en action. Un jour, je serai à Toulouse en même temps que lui et je me ferai croire qu’il neige vraiment!